Chapelles

Le patrimoine religieux

Comme Alain Croix, historien rennais, on peut qualifier la période qui s’étale du milieu XVe siècle au XVIIème siècle d’« âge d’or de la Bretagne ».

Chapelle de Notre Dame du Cloître

La prospérité bretonne s’appuie alors sur une intense activité commerciale notamment avec les Flandres, l’Angleterre, le Nord de l’Espagne et repose essentiellement sur la vente des toiles. La flotte commerciale bretonne est alors en pleine expansion et la construction navale se développe nécessitant une exploitation forestière qui concerne davantage l’intérieur de la Bretagne.

A côté des productions de lin et de chanvre (plantes utilisées dans le textile), une agriculture vivrière se maintient et concerne une grande majorité de la population.

Cette période de prospérité économique s’est concrétisée sur nos territoires par l’édification d’une multitude de bâtiments religieux. Si les plus célèbres d’entre eux sont élevés en Basse Bretagne avec les fameux enclos paroissiaux, il n’en reste pas moins que le Morbihan se couvre aussi de chapelles.

Chapelle de Locmaria

A Quistinic, ces chapelles sont au nombre de sept. Elles sont de taille relativement modeste, hormis celle de Locmaria (XV-XVIe) où l’on retrouve des éléments d’architecture du gothique flamboyant ainsi que quelques décors de type renaissance sur la façade ouest.

Retable de St Tugdual

Note : La statuaire présente à l’intérieur des différents édifices nous ramène aux principales préoccupations de cette époque, à savoir des saints que l’on invoquent pour protéger les animaux (Saint Cornély, Saint Éloi), pour obtenir de bonnes récoltes (Saint Isidore) ou pour demeurer en bonne santé (St Roch, Sainte Genevièvre, Sainte Marguerite). On retrouve aussi à Quistinic le culte des Saints bretons, évangélisateurs (Saint Tugdual, Saint Gwénolé) et bien sûr le culte marial à Locmaria.

Hormis les sept chapelles disséminées dans la campagne, le bourg a la particularité d’accueillir deux édifices religieux côte à côte. l’église Saint Pierre date du XVIIIème siècle, son clocher est classé. A proximité se dresse la chapelle Saint Mathurin, le bâtiment actuel date du XVIIIème mais une autre chapelle ou un oratoire s’élevait au même endroit dès le XVème.

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